Peut-être un jour au Moulin ?....
Des animaux de fermes lorrains
dont certaines races sont rares et même parfois menacées d'extinction
La chèvre de Lorraine
La Lorraine, réputée de climat continental, ne ressemble pas à un berceau d’élevage caprin.
Rappelons qu’il existe pourtant un élevage régulier dans des pays plus rudes, tels que la Pologne ou
la Scandinavie, où ont été recensé au début du siècle dernier respectivement 50 000 et plus de 200
000 chèvres (Diffloth, 1918). En effet cet animal, réputé très méditerranéen, ne figure pas seulement
dans l’économie, mais aussi, depuis longtemps dans le folklore et la mythologie.
Dans l'histoire rurale lorraine, ou française, ou européenne, la chèvre a été un animal de gens
pauvres, de gens de peu, de petites gens. Aussi, rarement des races de chèvres ont été définies, des
standards déposés, des syndicats formés et de concours organisés. En Suisse seulement et dans les
Alpes, il y avait la nécessité d'exporter et, dès le XVIII siècle, il fut nécessaire de définir des types
différents par vallée (Saanen, Toggenburg, Cous noirs du Valais etc.) pour éviter la concurrence et
proposer sur le marché un produit identifiable (Diffloth, 1918).
Dans la littérature il y a peu de descriptions. En effet, les gens pauvres ayant peu d’accès à l’écriture
ne laissent pas de trace dans l'histoire. Ainsi l’histoire de la Chèvre de Lorraine se confondra
longtemps avec l’histoire de la chèvre en Lorraine et le lecteur comprendra rapidement cette
confusion.
Cet aperçu historique reprend les synthèses rédigées sous la plume de Jean-Jacques Marquart
étoffées par les données les plus récentes. SUITE
et PLUS ENCORE
La Meusienne
La Lorraine était l'une des rares régions de France
à ne pas posséder sa race de poule et avec l'arrivée de la Meusienne,
ce manque a été comblé. SUITE
Les brebis de l'est à laine mérinos est issu de moutons originaires de la région de Wurtemberg en Allemagne, arrivés en France au cours du XVIIIe siècle. Cette population s'est vue infusée du sang de moutons mérinos importés d'Espagne et du sud de la France, et la population issue de ces croisements s'installe durablement en Lorraine.
Après la seconde guerre mondiale, la race commence à s'organiser sérieusement. SUITE
Le lapin brun marron de Lorraine
C’est dans une région calme et verdoyante que timidement et à très peu d’exemplaire cette race a vu le jour : il faut toutefois rendre hommage à son créateur Monsieur Charles KAUFFMANN, d’avoir su malgré cela rester fidèle à sa race et à son idéal. M. Charles KAUFFMANN résidait à Vitry-sur-orne (Moselle), petite localité noyée dans le bassin sidérurgique lorrain «SIDELOR» à l’époque. C’est au terme d’un travail de sélection d’une durée de quatre ans de 1921 à 1925 et provenant du fruit de différents croisements entre le lapin de Garenne et le Feu Noir qu’il a pu obtenir les premiers exemplaires et encore en nombre très réduit. SUITE